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 Proverbes de la Bible + Marc-Aurèle pensées pour moi-même

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Draugaran

Draugaran


Messages : 225
Date d'inscription : 05/10/2012

Proverbes de la Bible + Marc-Aurèle pensées pour moi-même Empty
MessageSujet: Proverbes de la Bible + Marc-Aurèle pensées pour moi-même   Proverbes de la Bible + Marc-Aurèle pensées pour moi-même EmptyJeu 6 Aoû - 19:26

Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit,
Quand tu as le pouvoir de l'accorder.
Ne dis pas à ton prochain : va et reviens,
Demain je donnerai ! quand tu as de quoi donner.

Ne médite pas le mal contre ton prochain,
Lorsqu'il demeure tranquillement près de toi.

Ne conteste pas sans motif avec quelqu'un,
Lorsqu'il ne t'a point fais de mal.

Ne porte pas envie à l'homme violent,
Et ne choisis aucune de ses voies.
Car l'Eternel a en horreur les hommes pervers,
Mais il est un ami pour les hommes droits;
La malédiction de l'Eternel est dans la maison du méchant,
Mais il bénit la demeure des justes;
Il se moque des moqueurs,
Mais il fait grâce aux humbles;
Les sages hériteront de la gloire,
Mais les insensés ont la honte en partage.

Ecoute mon fils, et reçois mes paroles ;
Et les années de ta vie se multiplieront.
Je te montre la voie de la sagesse,
Je te conduis dans les sentiers de la droiture.
Si tu marches, ton pas ne sera point gêné;
Et si tu cours, tu ne chancelleras point.
Retiens l'instruction, ne t'en dessaisie pas;
Garde-la, car elle est ta vie.
N'entre pas dans le sentier des méchants,
Et ne marche pas dans la voie des hommes mauvais.
Evite-la, n'y passe point;
Détourne-t-en, et passe outre.
Car ils ne dormiraient pas s'ils n'avaient pas fais de mal,
Le sommeil leur serait ravi s'ils n'avaient fait tomber personne,
Car c'est le pain de la méchanceté qu'ils mangent,
C'est le vin de la violence qu'ils boivent.
Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante,
Dont l'éclat va croissant jusqu'au milieu du jour.
La voie des méchants est comme les ténèbres;
Ils n'aperçoivent pas ce qui les fera tomber.

Mon fils, sois attentif à ma sagesse,
prête l'oreille à mon intelligence,
Afin que tu conserves la réflexion,
Et que tes lèvres gardent la connaissance.
Car les lèvres de l'étrangère distillent le miel,
Et son palais est plus doux que l'huile;
Mais à la fin elle est amère comme l'absinthe,
Aigue comme un glaive à deux tranchants.
Ses pieds descendent vers la mort,
Ses pas atteignent le séjour des morts,
Afin de ne pas considérer le chemin de la vie.
Elle est errante dans ses voies, elle ne sait pas ou elle va.

Et maintenant, mes fils, écoutez moi,
Et ne vous écartez pas des paroles de ma bouche.
Éloigne-toi du chemin qui conduit chez elle,
Et ne t'approche pas de la porte de sa maison,
De peur que tu ne livre ta vigueur à d'autre,
Et tes années à un homme cruel;
De peur que les étrangers ne se rassasient de ton bien,
Et du produit de ton travail dans la maison d'autrui;
De peur que tu ne gémisses près de ta fin,
Quand ta chair et ton corps se consumeront,
Et que tu ne dise : comment donc ai-je pü hair la correction,
Et comment mon coeur a-t-il dédaigné la réprimande ?
Comment ai-je pu ne pas écouter la voix de mes maitres,
Ne pas prêter l'oreille à ceux qui m'instruisaient ?
Peu s'en est fallu que je n'aie éprouvé tous les malheurs
Au milieu du peuple et de l'assemblée.

Va vers la fourmi, paresseux ;
Considère ses voies, et deviens sage.
Elle n'a ni chef,
Ni inspecteur ni maitre;
Elle prépare en été sa nourriture,
Elle amasse pendant la moisson de quoi manger.
Paresseux, jusque quand sera-tu couché ?
Un peu de sommeil, un peu d'assoupissement,
Un peu croiser les mains pour dormir!...
Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur,
Et la disette, comme un homme en armes.

Il y a six choses que hait l'éternel,
Et même sept qu'il a en horreur :
Les yeux hautains, la langue menteuse,
Les mains qui répandent le sang innocent
Le coeur qui médite des projets iniques.
Les pieds qui se hâtent de courir au mal,
Le faux témoin qui dit des mensonges,
Et celui qui excite les querelles entres frères.

Mon fils, garde les préceptes de ton père,
Et ne rejette pas l'enseignement de ta mère.
Lie-les constamment sur ton coeur,
Attache-les à ton cou.
Ils te dirigeront dans ta marche,
Ils te garderons sur ta couche,
Ils te parleront à ton réveil.
Car le précepte est une lampe et l'enseignement une lumière.
Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie :
Ils te préserverons de la femme corrompue,
De la langue doucereuse de l'étrangère.
Ne la convoite pas dans ton coeur pour sa beauté,
Et ne te laisse pas séduire par ses paupières.
Car pour une femme prostituée on ne se réduit pas à un morceau de pain,
Et la femme mariée tend un piège à la vie précieuse.
Quelqu'un mettra-t-il du feu dans son sein,
Sans que ses seins s'enflamment ?
Quelqu'un marchera-t-il sur des charbons ardents,
Sans que ses pieds soient brulés ?
Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain :
Quiconque la touche ne restera pas impuni.
On ne tient pas pour innocent le voleur qui dérobe
Pour satisfaire son appétit, quand il a faim;
Si on le trouve, il fera une restitution au septuple,
Il donnera tout ce qu'il a dans sa maison.
Mais celui qui commet adultère avec une femme dépourvu de sens,
Celui qui veut se perdre agit de la sorte;
Il n'aura que plaie et ignominie,
Et son opprobre ne s'effacera point.
Car la jalousie met un homme en fureur,
Et il est sans pitié au jour de la vengeance;
Il n'a égard à aucune rançon,
Et il est inflexible quand même tu multiplierais les dons.

Moi la sagesse, j'ai pour demeure le discernement,
Et je possède la science de la réflexion.
La crainte de l’Éternel, c'est la haine du mal;
L'arrogance et l'orgueil, la voie du mal,
Et la bouche perverse, voila ce que je hais.
Le conseil et le succès m'appartiennent;
Je suis l'intelligence, la force est à moi.
Par moi les rois règnent,
Et les princes ordonnent ce qui est juste;
Par moi gouvernent les chefs,
Les grands, tous les juges, de la terre.
J'aime ceux qui m'aiment,
Et ceux qui me cherchent me trouvent.
Avec moi sont la richesse et la gloire,
Les biens durables et la justice.
Mon fruit est meilleur que l'or, que l'or pur,
Et mon produit est préférable à l'argent.
Je marche dans le chemin de la justice,
Au milieu des sentiers de la droiture,
Pour donner des biens à ceux qui m'aiment,
Et pour remplir leurs trésors.
L'Eternel m'a possédée dès le commencement de ses voies,
Avant ses oeuvres les plus anciennes.
J'ai été établie depuis l'éternité,
Dès le commencement, avant l'origine de la terre.
Je fus enfantée quand il n'y avait point d'abîmes,
Point de sources chargées d'eaux;
Avant que les montagnes fussent affermies,
Avant que les collines existassent, je fus enfantée;
Il n'avait encore fait ni la terre, ni les campagnes,
Ni le premier atome de la poussière du monde.
Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là;
Lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme,
Lorsqu'il fixa les nuages en haut,
Et que les sources de l'abîme jaillirent avec force,
Lorsqu'il donna la limite à la mer,
Pour que les eaux n'en franchissent pas les bords,
Lorsqu'il posa les fondements de la terre,
J'étais à l'oeuvre auprès de lui,
Et je faisais tous les jours ses délices,
Jouant sans cesse en sa présence,
Jouant le globe de sa terre,
Et trouvant mon bonheur parmi les fils de l'homme.

La folie est une femme bruyante,
Stupide et ne sachant rien.
Elle s'assied à l'entrée de sa maison,
Sur un siège, dans les hauteurs de la ville,
Pour crier aux passants,
Qui vont sur leur droit chemin :
Que celui qui est stupide entre ici !
Elle dit à celui qui est dépourvu de sens :
Les eaux dérobées sont douces,
Et le pain du mystère est agréable !
Et il ne sait pas que là sont les morts,
Et que ses invités sont dans les vallées du séjour des morts.

Les trésors de la méchanceté ne profitent pas,
Mais la justice délivre de la mort.
L'Eternel ne laisse pas le juste souffrir de la faim,
Mais il repousse l'avidité des méchants.

Celui qui agit d'une main lâche s'appauvrit,
Mais la main des diligents enrichit.
Celui qui amasse pendant l'été est un fils prudent,
Celui qui dort pendant la moisson est un fils qui fait honte.

Il y a des bénédictions sur la tête du juste,
Mais la violence couvre la bouche des méchants.
La mémoire du juste est en bénédiction,
Mais le nom des méchants tombe en pourriture.

La haine excite des querelles,
Mais l'amour couvre toutes les fautes.

L'oeuvre du juste est pour la vie,
Le gain du méchant est pour le péché.

Celui qui se souvient de la correction prend le chemin de la vie,
Mais celui qui oublie la réprimande s'égare.

La langue du juste est un argent de choix,
Le coeur des méchants est peu de chose.

La crainte de l'Eternel augmente les jours,
Mais les années des méchants sont abrégés.

L'attente des justes n'est que joie,
Mais l'espérance des méchants périra.

L'homme bon fait du bien à son âme,
Mais l'homme cruel trouble sa propre chair.
Le méchant fait un gain trompeur,
Mais celui qui sème la justice a un salaire véritable.
Ainsi la justice conduit à la vie,
Mais celui qui poursuit le mal trouve la mort.
Ceux qui ont le coeur pervers sont en abomination de l'Eternel,
Mais ceux dont la voie est intègre lui sont agréable.
Certes, le méchant ne restera pas impuni
Mais la postérité des justes sera sauvée.

Celui qui recherche le bien s'attire de la faveur,
Mais celui qui poursuit le mal en est atteint.

Le juste prend soin de son bétail,
Mais les entrailles des méchants sont cruelles.

Celui qui méprise la parole se perd,
Mais celui qui craint le précepte est récompensé.

Le juste montre a son ami la bonne voie,
Mais la voie des méchants les égare.

Celui qui ménage sa verge hait son fils,
Mais celui qui l'aime cherche à le corriger.

Le pauvre est odieux même à son ami,
Mais les amis du riche sont nombreux.

Celui qui méprise son prochain commet un péché,
Mais heureux celui qui a pitié des misérables.

La crainte de l'Eternel est une source de vie,
Pour détourner des pièges de la mort.

Celui qui est lent à la colère à une grande intelligence;
Mais celui est prompt à s'emporter proclame sa folie.

Opprimer le pauvre c'est outrager celui qui l'a fait,
Mais avoir pitié de l'indigent, c'est l'honorer.

Le méchant est renversé par sa méchanceté,
Mais le juste trouve un refuge même en sa mort.

Les yeux de l'Eternel sont en tous lieu,
Observant les méchants et les bons.

La langue douce est un arbre de vie,
Mais la langue perverse brise l'âme.

Pour le sage, le sentier de la vie mène en haut,
Afin qu'il se détourne du séjour des morts qui est en bas.

Les projets que forme le coeur dépendent de l'homme,
Mais la réponse que donne la bouche vient de l'Eternel.

Tout coeur hautain est en abomination à l'Eternel;
Certes, il ne restera pas impuni.

Quand l'Eternel approuve les voies d'un homme,
Il dispose favorablement à son égard même ses ennemis.

Le coeur de l'homme médite sa voie,
Mais c'est l'Eternel qui dirige ses pas.

Les rois ont en horreur de faire le mal,
Car c'est par la justice que le trône se raffermit.

La fureur du roi est un messager de mort,
Et un homme sage doit l'apaiser.

L'arrogance prècéde la ruine,
Et l'orgueil précède la chute.

Mieux vaut être humble avec les humbles
Que de partager le butin avec les orgueilleux.

Rencontre une ourse avec ses petits,
Plutôt qu'un insensé avec pendant sa folie.

Celui qui absout le coupable et celui qui condamne le juste,
Sont tous les deux en abomination à l'Eternel.

L'ami aime en tout temps,
Et dans le malheur il se montre un frère.

Celui qui a beaucoup d'amis les a pour son malheur
Mais il est tel ami plus attaché qu'un frère.

La richesse procure un grand nombre d'amis,
Mais le pauvre est séparé de son ami

Le faux témoin ne restera pas impuni,
Et celui qui dit des mensonges n'échappera pas.

Beaucoup de gens flattent l'homme généreux,
Et tous sont les amis de celui qui fait des présents.

Tous les frères du pauvre le haïssent;
Combien plus ses amis s'éloignent-t-ils de lui!
Il leur adresse des paroles suppliantes, mais ils disparaissent.

Châtie ton fils, car il y a encore de l'espérance;
Mais ne désire point de le faire mourir

Le faux témoin ne restera pas impuni,
Et celui qui dit des mensonges périra.

Il ne sied pas a un insensé de vivre dans les délices;
Combien moins à un esclave de dominer sur des princes !

L'homme qui a de la sagesse est lent à la colère,
Et il met sa gloire à oublier les offenses.

Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses;
Quiconque en fait excès n'est pas sage.

Ne dit pas : je rendrais le mal.
Espère en l'Eternel, et il te délivrera

Ne dit pas : je rendrais le mal, demande à Gaodon, il t'enverra sa soeur.

C'est l'Eternel qui dirige les pas de l'homme,
Mais l'homme peut-il comprendre sa voie.

Un roi sage dissipe les méchants,
Et fait passer sur eux la roue.

Un roi sage éloigne les méchants et en appelle à Draugaran pour une juste sanction.

La bonté et la fidélité gardent le roi,
Et il soutient son trône par la bonté.

Mieux vaut habiter dans une terre deserte,
Qu'avec une femme querelleuse et irritable.

Mieux vaut habiter à l'angle d'un toit,
Que de partager la demeure d'une femme querelleuse.

L'homme qui s'écarte du chemin de la sagesse,
Reposera dans l'assemblée des morts.

L'homme qui se refuse de suivre le chemin de Gaodon souffrira dans la terre

La folie est attachée au coeur de l'enfant;
La verge de la correction l'éloignera de lui.

Ne déplace pas la borne ancienne,
Que tes pères ont posés.

Pour qui les ah ? pour qui les hélas ?
Pour qui les disputes ? pour qui les plaintes ?
Pour qui les blessures sans raison ? pour les yeux rouges ?
Pour ceux qui s'attardent auprès du vin,
Pour ceux qui vont déguster du vin mélé.
Ne regarde pas le vin qui parait d'un beau rouge,
qui fait des perles dans la coupe
et qui coule aisement.
Il finit par mordre comme un serpent
et par piquer comme un basilic
tes yeux te porteront sur des étrangères
et ton coeur parlera d'une manière perverse
tu sera comme un homme couché au milieu de la mer
comme un homme couché sur le sommet d'un mat
on m'a frappé... je n'ai point de mal !...
on m'a battu, ... je ne sens rien!...
Quand me réveillerai-je?... J'en veux encore!

Ne te réjouis pas de la chute de ton ennemi,
Et que ton coeur ne soit pas dans l'allégresse quand il chancelle,
De peur que que l'Eternel ne le voie, que cela ne lui déplaise,
Et qu'il ne se détourne de lui sa colère.

Ne dis pas; je lui ferai comme il m'a fait,
Je rendrai à chacun selon son oeuvre.

Ne cherche pas la vengeance par toi-même, Draugaran s'en chargera.

Celui qui creuse une fosse y tombe,
Et la pierre revient sur celui qui la roule.

La fureur est cruelle et la colère impétueuse,
Mais qui résistera devant la jalousie ?

Mieux vaut une réprimande ouverte
Qu'une amitié cachée.

Les blessures d'un ami prouvent sa fidélité,
Mais les baisers d'un ennemi sont trompeurs.

Comme l'oiseau qui erre loin de son nid,
Ainsi est l'homme qui erre loin de son lieu.

L'huile et les parfums réjouissent le coeur,
Et les conseils affectueux d'un ami sont doux.

Celui qui soigne un figuier en mangeant le fruit,
Et celui qui garde son maître sera honoré.

Celui qui observe la loi est un fils intelligent,
Mais celui qui fréquente les débauchés fait honte à son père.

Heureux l'homme qui est continuellement dans la crainte !
Mais celui qui endurcit son coeur tombe dans le malheur.

L'homme qui craint la colère divine est heureux, mais l'homme qui ferme son coeur est voué à la souffrance.

Comme un lion rugissant et un ours affamé,
Ainsi est le méchant qui domine sur un peuple pauvre.

Un homme chargé du sang d'un autre
Fuit jusqu'a la fosse : qu'on ne l'arrête pas.

L'homme aux mains tâchées de sang fuit jusqu'à sa tombe ou l'attend Draugaran.

Un homme fidèle est comblé de bénédictions,
Mais celui qui a hâte de s'enrichir ne reste pas impuni.

Un homme qui aime la sagesse réjouit son père,
Mais celui qui fréquente des prostituées dissipe son bien.

Quand celui qui domine a égard aux paroles mensongères,
Tous ses serviteurs sont des méchants.

La verge et la correction donnent la sagesse
Mais l'enfant livré à lui même fait honte à sa mère.

Châtie ton fils, et il te donnera du repos,
Et il procurera des délices à ton âme.

Ce n'est pas par des paroles qu'on châtie un esclave,
Quand même il comprend, il n'obéit pas.

Le serviteur que l'on traite mollement dès l'enfance,
Finit par se croire un fils.

L'orgueil d'un homme l'abaisse,
Mais celui qui est humble d'esprit obtient la gloire.

L'homme orgueilleux penche vers la terre, l'homme humble s'élève vers Sarani


Dernière édition par Draugaran le Ven 11 Sep - 18:47, édité 2 fois
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Draugaran

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Date d'inscription : 05/10/2012

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MessageSujet: Re: Proverbes de la Bible + Marc-Aurèle pensées pour moi-même   Proverbes de la Bible + Marc-Aurèle pensées pour moi-même EmptyLun 10 Aoû - 17:51

Ne mets ton plaisir et ton acquiescement qu'en une seule chose : passer d'une action utile à la communauté à une action utile à la communauté en pensant à dieu.

Ou bien chaos, enchevêtrement, dispersion ; ou bien union, ordre, Providence. Dans le premier cas, pourquoi désirerais-je prolonger mon séjour dans ce pèle-mêle fortuit et dans un tel gâchis ? qu'ais-je alors à me soucier d'autre chose que de savoir comment "devenir terre un jour ?". Et pourquoi me troubler ? la dispersion m'atteindra, quoi que je fasse. Mais, dans l'autre cas, je vénère celui qui gouverne, je m'affermis et me repose en lui.

Ne suppose pas, si quelque chose t'es difficile que cette chose soit impossible à l'homme. Mais, si une chose est possible et naturelle à l'homme, pense qu'elle est aussi à ta portée.

Pour moi, je fais ce qui est mon devoir. Les autres choses ne me tracassent point, car ce sont, ou des objets inanimés, ou des êtres dépourvus de raison, ou des gens égarés ne sachant pas leur chemin.

Envers les animaux sans raison, et, en général, envers les choses et les objets qui tombent sous les sens, uses-en comme un être doué de raison vis-à-vis d'êtres qui en sont dépourvus, magnanimement et libéralement. Mais envers les hommes, uses-en vis-à-vis d'être doués de raison, et conduit toi avec sociabilité. En toute occasion, invoque les dieux, et ne t'inquiète pas de savoir durant combien de temps tu agiras ainsi, car c'est assez même de trois heures employées de la sorte.

Alex de macédoine et son muletier une fois mort, en sont réduits au même point. Ou bien ils ont été repris dans les raisons génératrices du monde, ou bien ils ont été pareillement dispersés dans les atomes.

La mort est la cessation des représentation qui nous viennent des sens, des impulsions qui nous meuvent comme des cordons, du mouvement de la pensée et du service de la chair.

Recouvre ton bon sens, reviens à toi et, une fois sorti de ton sommeil, rends-toi compte que c'était des songes qui te troublaient ; une fois réveillé, regarde les choses comme auparavant tu les regardais.

Qui a vu ce qui est dans le présent a tout vu, et tout ce qui a été de toute éternité et tout ce qui sera dans l'infini du temps ; car tout est semblable et de même aspect.

Réflechis souvent à la liaison de toutes choses dans le monde et à la rélation des unes avec les autres. En un certain sens, elles sont toutes tressées les unes avec les autres, et toutes, par suite, sont amis les unes avec les autres. L'une, en effet, s'enchaine à l'autre, à cause du mouvement ordonné, du souffle commun et de l'unité de la substance.

Accomode-toi aux choses que t'assigna le sort ; et les hommes, que le destin te donna pour compagnons, aime-les, mais du fond du coeur.

Tous nous collaborons à l'accomplissement d'une oeuvre unique, les uns en connaissance de cause et avec intelligence, les autres sans s'en rendre compte.  C'est ainsi que Heraclite, je crois, dit que, même ceux qui dorment, travaillent et collaborent à ce qui se fait dans le monde. L'un collabore d'une façon différente de l'autre, et même, par surcroit, celui qui murmure et celui qui tente de s'opposer à ce qui s'y fait et de le détruire. Le monde, en effet, a aussi besoin de gens de cette sorte. Reste à savoir parmi quels collaborateurs tu entends toi-même te ranger. Celui qui, en effet, gouverne l'univers,  de toute les façons saura bien t'employer et te mettre en une certaine place parmi ses collaborateurs et ses assistants. Mais toi, de ton côté, ne sois pas à cette place comme ce vers plat et ridicule, dans la tragédie que rappelle Chrysippe.

Si tu veux te donner de la joie, pense aux qualités de ceux qui vivent avec toi, par exemple, à l'activité de l'un, à la réserve de l'autre, à la libéralité. Rien, en effet, ne donne autant de joie que l'image des vertus, quand elles se manifestent dans la conduite de ceux qui vivent avec nous et qu'elles s'y trouvent en aussi grand nombre que possible, réunies. Voila pourquoi il faut toujours avoir ce tableau sous les yeux.

Celui qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d'un autre ; celui qui aime le plaisir, dans ses propres penchants ; mais l'homme intelligent, dans sa propre conduite.

Habitue-toi à être attentif à ce qu'un autre dit, et, autant que possible, entre dans l'âme de celui qui parle.

Ce qui n'est pas utile à l'essaim n'est pas utile à l'abeille non plus.

Si les matelots injuriaient le pilote ou les malades le médecin, pilote et médecin se préoccuperaient-ils d'autre chose que d'assurer, l'un le salut de l'équipage, et l'autre, la santé de ceux qu'il traite ?

Que sont-ils, ceux a qui l'on veut plaire ? Et pour quels profits et par quels procédés ? Comme temps aura tôt fait de tout recouvrir, et que de choses déjà n'a-t-il pas recouverte ?

N'ai point honte de te faire aider. Tu as, en effet, à accomplir la tâche qui t'incombe, tel un soldat dans l'assaut d'un rempart. Que ferais-tu donc si, étant boiteux, tu ne pouvais escalader le créneau, mais, avec l'aide d'un autre, cela te fût possible ?

Que les choses à venir ne te tourmentent point. Tu les affronteras, s'il le faut, muni de la même raison dont maintenant tu te sers dans les choses présentes.

Toutes les choses sont entrelacées les unes avec les autres ; leur enchainement est saint, et presque aucune n'est étrangère à l'autre, car elles ont été ordonnée ensemble et contribuent ensemble à l'ordonnance du même monde. Il n'y a en effet, qu'un seul monde qui embrasse tout, qu'un seul dieu répandu partout, qu'une seule substance, une seule loi, une seule raison commune à tous les êtres intelligents; une aussi est la vérité, puisque la perfection pour les êtres de même nature et participants de la même raison, est une aussi.

Le propre de l'homme est d'aimer même ceux qui l'offensent. Le moyen d'y parvenir est de te représenter qu'ils sont tes parents ; qu'ils pèchent par ignorance et involontairement ; que, sous peu, les uns et les autres vous serez morts; et, avant tout, qu'on ne t'a causé aucun dommage, car on n'a pas rendu ton principe directeur pire qu'il ne l'était avant.

Un visage où la colère est empreinte est tout à fait contre nature. Lorsque souvent elle s'y retrace, sa beauté se meurt et finit par s'éteindre, si bien qu'il n'est plus absolument possible de la ranimer. Efforce-toi de conclure de ce fait, que cet état est contraire à la raison, car si la conscience de nos fautes s'en va, quel motif de vivre nous reste-t-il ?

Lorsqu'un homme a commis une faute contre toi, considère aussitôt quelle opinion il se fait du bien ou du mal pour avoir commis cette faute. Lorsque tu le sauras, en effet, tu auras pitié de lui, et tu n'éprouveras ni étonnement ni colère. Car, ou bien, toi aussi, tu te fais encore la même opinion de lui sur le bien, ou une autre analogue, et il faut donc lui pardonner. Mais si tu ne partages plus ses opinions sur le bien et le mal, tu seras plus facilement bienveillant à celui qui les distingue mal.

N'envisage pas comme toujours présentes les choses absentes , mais évalue, entre les choses présentes, celles qui te sont le plus favorables, et rappelle toi avec quel zéle tu les rechercherais, si elles n'étaient point présentes. Mais garde toi en même temps de tellement te complaire aux choses présentes que tu ne t'habitues à les surestimer, de sorte que, si par hasard elles te manquaient, tu en serais bouleversé.

Fait briller en toi la simplicité, la pudeur, l'indifférence pour ce qui tient le milieu entre la vertu et le vice. Aime le genre humain, marche sur les traces de dieu.

C'est chose royale que de faire le bien et d'être décrié.

C'est une honte que le visage soit docile et qu'il se compose et s'arrange au gré de la pensée, et que celle-ci soit incapable de se façonner et de se composer à son gré.

Il ne faut pas s'irriter contre les choses, car elles ne s'en soucient pas.

Si je suis par les dieux oubliée, moi et mes deux enfants, cela même a aussi sa raison.

Contemple les évolutions des astres, en pensant que tu es emporté avec eux, et pense sans cesse aux transformations des éléments les uns en les autres. Des représentations de ce genre purifient les souillures de la vie d'ici-bas.

Ce qui est né de la terre,
retourne à la terre, mais ce qui a germé
d'une semence éthérée, de nouveau,
retourne vers la voûte céleste.
C'est-à-dire : dissolution des combinaisons dans les atomes, et dispersion des éléments analogues des éléments impassibles.

Creuse au dedans de toi. Au dedans de toi est la source du bien, et une source qui peut toujours jaillir, si tu creuses toujours.

Lorsque tu fais du bien et qu'un autre y a trouvé son bien, quelle troisième chose recherches-tu en outre, comme les insensés ? passer pour avoir fait du bien, ou en être payé en retour.

Avant tout, ne te trouble point ; tout arrive, en effet, conformément à la nature universelle, et sous peu de temps, tu ne sera plus rien, comme ne sont rien Hadrien et Auguste. Ensuite, fixant les yeux sur ce que tu as à faire, considère-le bien; et, te souvenant qu'ils faut être homme de bien et de ce que réclame la nature de l'homme, accomplis-le sans te détourner et de la façon qui t'apparaît la plus juste, mais que ce soit seulement avec bonne humeur, modestie et sans faux semblant.

Si la chose dépend de toi, pourquoi le fais-tu ? Si elle dépend d'un autre, à qui t'en prends-tu ? Aux atomes ou aux dieux ? Dans les deux cas, c'est folie -il ne faut s'en prendre à personne. Si tu le peux, redresse le coupable, si tu ne le peux pas, redresse au moins son acte. Mais si cela même ne se peut, à quoi de plus te sert-il de te plaindre ? Car il ne faut rien faire à l'aventure.

Chaque chose a été faite en vue d'une fonction, le cheval, la vigne. Pourquoi t'en étonner ? le soleil même dira qu'il a été produit pour une tâche, comme les autres dieux. Mais toi, pourquoi as-tu été créé ? Pour le plaisir ? Vois si cette pensée est admissible.

Recevoir sans fierté ; perdre avec désintéressement.

As-tu vu, par hasard, une main amputée, un pied, une tête coupée et gisante à quelque distance du reste du corps. C'est ainsi que se rend, autant qu'il est en lui, celui qui n'acquiesce point à ce qui arrive, qui se retranche du Tout, ou qui agit à l'encontre de l'intérêt commun. Tu t'es rejeté hors de cette union conforme à la nature, car tu naquis en en faisant partie, et voici que tu t'en est toi-même retranché. Mais cependant, et c'est là une chose admirable, tu as la ressource de pouvoir derechef te réunir au Tout.  A aucune autre parti dieu n'a accordé, une fois qu'elle s'en est séparée et coupée, de s'y réunir derechef. Mais examine avec quelle bonté il a honoré l'homme. Il lui a, en effet, accordé le pouvoir de ne point se séparer du Tout; et, s'il s'en détache lui-même, d'y revenir une fois séparé,de s'y rattacher et d'y reprendre sa place de partie.
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Proverbes de la Bible + Marc-Aurèle pensées pour moi-même
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